La Villa Pagnon est fermée, mais nous restons disponibles

 

A compter d'aujourd'hui, et pour une durée encore indéterminée, la Villa Pagnon est fermée, à la fois pour les consultations, les cours de semaine et les ateliers.

Nous ne sommes pas en mesure de garantir des conditions sanitaires suffisamment sécures pour vous accueillir, et il nous est apparu de notre responsabilité de ne pas participer à la propagation de ce virus.

Nous restons disponibles et à votre écoute, avec la conscience accrue d'être embarqués dans le même bateau.

Les thérapeutes suivants assurent des consultations par téléphone ou skype, contactez-les directement :

• Sandra Junck-Eymenier, psychologue

• Patrick Serres, psychologue

• Marie-Claude Ozanne, psychanalyste et relaxologue

• Aurélie Stepnik, accompagnement psycho-émotionnel avec les fleurs de Bach et élixirs floraux

• Dominique Panel, sophrologue et analyste transgénérationnel

• Corina Ruiz, énergéticienne

Pour retrouver les coordonnées de tous les thérapeutes, c'est ici !

Prenons soin de nous et de nos proches, de notre santé, de nos liens.

Du temps de pause nous est donné, qu'en faisons-nous ? La planète est aussi en pause de notre suractivité, si nous allions à sa rencontre et à son écoute ?

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Conseils activer nos ressources

 

Josseline Georges nous propose des conseils pour renforcer notre système immunitaire et remettre notre énergie en route dès le matin avec une routine énergétique...

Aurélie Stepnik propose ces fleurs de Bach pour sortir des peurs et revenir dans nos liens, plus apaisé et disponible :

• Aspen, si la peur de cet inconnu qui vient prend le dessus

• Mimulus, si la peur de mourir est dominante

• Rock Rose, en cas de crises de panique

• Red chestnut, en cas d'inquiétude pour les proches âgés ou affaiblis par une maladie chronique,

• Star of bethleem, à appliquer directement sur la poitrine quand ça pèse trop lourd

Nous essaierons d'envoyer régulièrement une infolettre nourrissante pendant toute cette période inédite.

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Coronavirus : enfin un regard différent.

 

Par Raffaele Morelli, psychiatre et psychothérapeute italien

 

Je crois que le cosmos a sa façon de rééquilibrer les choses et ses lois, quand celles-ci viennent à être trop bouleversées.

Le moment que nous vivons, plein d’anomalies et de paradoxes, fait réfléchir… Dans une phase où le changement climatique, causé par les désastres environnementaux, a atteint des niveaux inquiétants.

D’abord la Chine, puis tant d’autres pays, sont contraints au blocage ; l’économie s’écroule, mais la pollution diminue de manière considérable. L’air s’améliore ; on utilise un masque, mais on respire…

Dans un moment historique où, partout dans le monde, se réactivent certaines idéologies et politiques discriminatoires, rappelant avec force un passé mesquin, un virus arrive, qui nous fait expérimenter que, en un instant, nous pouvons nous aussi devenir les discriminés, les ségrégués, ceux qu’on bloquent aux frontières, qui amènent les maladies. Même si nous n’y sommes pour rien. Même si nous sommes blancs, occidentaux, et que nous voyageons en première classe.

Dans une société fondée sur la productivité et la consommation, dans laquelle nous courons tous 14 heures par jour après on ne sait pas bien quoi, sans samedi ni dimanche, sans plus de pause dans le calendrier, tout a coup, le «stop» arrive. Tous à l’arrêt, à la maison, pendant des jours et des jours. À faire le compte d’un temps dont nous avons perdu la valeur, dès qu’il n’est plus mesurable en argent, en profit. Sait-on seulement encore quoi en faire ?

Dans une période où l’éducation de nos propres enfants, par la force des choses, est souvent déléguée à des figures et institutions diverses, le virus ferme les écoles et nous oblige à trouver des solutions alternatives, à réunir les mamans et les papas avec leurs propres enfants. Il nous oblige à refaire famille.

Dans une dimension où les relations, la communication, la sociabilité, se jouent essentiellement dans ce non-espace du virtuel des réseaux sociaux, nous donnant l’illusion de la proximité, le virus nous enlève la proximité, celle qui est bien réelle : personne ne doit se toucher, pas de baisers, pas d’embrassades, de la distance, dans le froid du non-contact.

Depuis quand avons-nous pris pour acquis ces gestes et leur signification ? Dans un climat social où penser à soi est devenu la règle, le virus nous envoie un message clair : la seule manière de nous en sortir, c’est la réciprocité, le sens de l’appartenance, la communauté, se sentir faire partie de quelque chose de plus grand, dont il faut prendre soin, et qui peut prendre soin de nous.

La responsabilité partagée, sentir que de nos actions dépendent, non pas seulement notre propre sort, mais du sort des autres, de tous ceux qui nous entourent. Et que nous dépendons d’eux.

Alors, si nous arrêtons la chasse aux sorcières, de demander à qui la faute et pourquoi tout ça est arrivé, pour nous interroger plutôt sur ce que nous pouvons apprendre, je crois que nous avons tous beaucoup de matière à réflexion et à agir. Parce qu’avec le cosmos et ses lois, de manière évidente, nous avons une dette excessive. Il nous le rappelle au prix fort, avec un virus.