Pour vous soutenir

 

Conseils santé, soutien psychologique, soins énergétiques

 

Les soutiens psychologiques et les soins énergétiques sont toujours disponibles :  coordonnées des thérapeutes

Notre proposition de soutien s'étoffe :

Pour les questions de santé, Josseline Georges (06 85 73 60 24) répond à vos questions et apporte ses conseils de naturopathe.

Béatrice de Gouvello (06 70 04 58 98), kiné ostéopathe, propose une écoute de 10h à 11h pour ceux qui auraient besoin de parler de douleurs physiques, maux de tête, de ventre, problèmes ostéo articulaires.

Brigitte Vautrin s'associe à notre équipe solidaire et propose des consultations homéopatiques : uniquement par Whastapp (06 75 06 85 17) 

 

Groupe de parole

L'isolement ou le confinement commencent à peser, vous constatez des perturbations de votre comportement ou ressentez un besoin d'expression et d'écoute : la villa Pagnon vous propose un groupe de parole gracieux par Zoom le mardi matin à 11h et le jeudi après-midi à 15h, durée 1h30. 

Contacter Marie-Claude Ozanne par sms (06 12 52 66 32) ou courriel (mcozanne.consult@free.fr)

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Le petit coin des ressources

 

De nouvelles ressources sont arrivées :

• des séances de yoga et des relaxations

• de nouveaux conseils de naturopathie, notamment en cas de coronavirus

• Catherine Cohadon nous propose de découvrir le qi gong avec maître Ke Wen

• des nouveaux textes

• de nouvelles séances de sophrologie aussi, mais un souci technique empêche leur écoute. On y travaille !

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Au saut du lit... méditons !

 

RDV du lundi au vendredi de 8h15 à 8h45 pour une méditation de la bienveillance en visio avec Aurélie Stepnik (06 02 34 02 82 ou a.stepnik@wanadoo.fr).

Chaque matin, se relier par le cœur, prendre soin de nous, et offrir notre présence à ceux qui en ont besoin.

Méditer en marchant... sur 10 pas de long ou 1km

 

"Quand nous marchons nous touchons la Terre. C'est un grand bonheur de pouvoir toucher la Terre, notre mère et la mère de tous les êtres sur cette planète.Quand nous pratiquons la marche, nous devrions être conscients que nous marchons sur un être vivant qui en soutient pas que nous, mais la vie tout entière. Beaucoup de torts ont été faits à la Terre, et il est temps maintenant de l'embrasser de nos pieds, de notre amour. Pendant que vous marchez, souriez - soyez dans l'ici et maintenant. Ce faisant, vous transformez le lieu où vous marchez en un paradis."

Thich Nhat Hanh, "Marcher".

 

Pour méditer en marchant choisissez un parcours d'une dizaine de pas, dans l'herbe si vous y avez accès, ou dans votre salon.

Vous n'allez nulle part ailleurs que dans chacun de vos pas, relié à votre souffle et aux sensations dans vos pieds. Le contact avec le sol, sa texture, sa température, le déroulé du pied, la sensation de votre poids, vos déséquilibres, la vitesse qui vous est agréable ou désagréable... explorez, tout en respirant à votre rythme.

A chacun de vos pas, vous semez des fleurs qui poussent derrière vous quand vous soulevez votre talon.

Cette méditation dure le temps dont vous avez besoin.

Aurélie Stepnik

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Leçon d'humilité

 

Mazette, nous voilà face à notre impuissance. Impuissance à arrêter la contagion, impuissance à soigner, impuissance à soulager, impuissance à accompagner...

Devant ce constat, est-ce que je me rétracte ? Pourquoi pas, si j'ai besoin de le faire de nouveau jusqu'à sentir quelque chose en moi qui a envie de se déployer, de s'ouvrir, de se mettre en mouvement.

Alors comme cela, l'Homme n'est qu'un être vivant parmi les autres, dépendant du respect de l'harmonie entre tous les organismes, du plus petit au plus grand ? Est-ce que j'accepte ou je rejette cette inter-dépendance, dans laquelle se glisse ma vulnérabilité ?

Qu'est-ce qui distingue l'Homme des autres êtres vivants et lui confèrerait une place particulière parmi les vivants ? Les émotions ? les animaux les éprouvent aussi. La conscience ? Son intelligence créatrice ?

En ce cas, sa puissance pourrait être d'endosser en conscience et en toute humilité la responsabilité des conséquences de ses actes et de ses créations, de retrouver sa capacité à redresser la barre le cas échéant. De décider de retrouver sa capacité de choisir, individuellement et collectivement. Avec bienveillance et patience.

Aurélie Stepnik

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Je découvre...

 

Je découvre, par le petit bout de ma lorgnette, en restant chez moi, respectant cette contrainte et celle de la mise à distance des autres, un peu, si peu, de ce que tu vis déjà depuis des années, peut-être des siècles.

Toi, qui ne peux pas quitter ton lit et dont le seul horizon est ce bout de ciel, bleu, gros, sombre, lumineux que tu entre-aperçois.

Toi, qui vis seul(e), ou avec la compagnie d'un animal, qui s'illumine lorsque le téléphone sonne... entendras-tu la voix d'un de tes enfants ?

Toi, qui vis enfermé, en prison car un jour tu as manqué gravement de respect à un autre, dans une intimité imposée et où chacun de tes gestes t'est dicté, autorisé ou interdit.

Toi, qui vis au milieu de ceux de ton âge, car ta dépendance est telle que ta famille ne sait plus comment t'accompagner pour que tu puisses rester chez toi.

Toi, qui n'entends pas, ou ne voit pas, est empêché dans ton lien aux autres, confronté à l'incompréhension.

Toi, qui sais depuis que tu es positif, que si tu ne vous protèges pas, tu peux contaminer celui ou celle que tu aimes en l'aimant.

Toi, qui t'exposes pour nous, sous les balles de la colère des hommes,

Je m'incline devant toi, ta sagesse, ce que tu as trouvé sur ton chemin qui fait que tu restes vivant(e) dans ta prison.

Et je découvre, de jour en jour, lorsque je croise un autre humain, que cette distance qui nous est imposée, a fait tomber un voile de devant mes yeux, et renouvelé le désir de la rencontre : "qui es-tu, toi, que je en connais pas, et que je croise ?".

Cette distance me donne envie de  m'incliner, de saluer la Vie en l'autre. Je ne sais rien de lui, d'elle, et j'ai tout à découvrir.

C'est comme un long dimanche de fiançailles de l'Humanité, à distance des corps, le temps de faire plus ample connaissance avec soi-même, et avec l'autre.

Aurélie Stepnik

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A 20h... un merci

 

PROPOSITION :

"Tous les soirs à 20h, sortons de chez nous sur le pas de notre porte sur le trottoir ou à la fenêtre et applaudissons nos soignants et tous ceux qui sont acteurs pour nous permettre de VIVRE.

Remercions les ainsi et donnons-nous du Courage, gardons Confiance, soyons Solidaires !

Merci de faire passer ce message à vos voisins, à vos amis pour que Romans manifeste la VIE !

Et si certains savent chanter, qu’ils nous  entrainent par leurs chants dans la Danse de la VIE !

Merci pour votre participation"

Catherine Neyrand, masseur-kinésithérapeute aux Ors

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Pour nourrir les oreilles et les yeux du cœur

Musique :

Symphonie confinée (reprise de Bourvil) : La tendresse 

Guy Béart : L'espérance folle

Films :

Régénération

Perte de repères

Livre audio :

La nécessité d'être seul de Krishna Murti

Danse :

Merci à Catherine Cohadon, Josseline Georges, et Marie-Claude Ozanne, Régis Bourquin pour leurs partages

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Texte anonyme d'un(e) confiné(e) de Venise 

 

"Je vous écris d’une ville coupée du monde. Nous vivons ici dans une parfaite solitude qui n’est pas le vide. Nous prêtons chaque jour un peu moins attention à ce que nous ne pouvons plus faire car Venise, en ces jours singuliers, nous ramène à l’essentiel. La nature a repris le dessus. L’eau des canaux est redevenue claire et poissonneuse. Des milliers d’oiseaux se sont installés en ville et le ciel, limpide, n’est plus éraflé par le passage des avions. Dans les rues, à l’heure de la spesa, les vénitiens sont de nouveau chez eux, entre eux. Ils observent les distances, se parlent de loin mais il semble que se ressoude ces jours-ci une communauté bienveillante que l’on avait crue à jamais diluée dans le vacarme des déferlements touristiques.

Le tourisme, beaucoup l’ont voulu, ont cru en vivre, ont tout misé sur lui jusqu’à ce que la manne se retourne contre eux, leur échappe pour passer entre des mains plus cupides et plus grandes, faisant de leur paradis un enfer. Venise, en ces jours singuliers, m’apparaît comme une métaphore de notre monde. Nous étions embarqués dans un train furieux que nous ne pouvions plus arrêter alors que nous étions si nombreux à crever de ne pouvoir en descendre!

A vouloir autre chose que toutes les merveilles qu’elle avait déjà à leur offrir, les hommes étaient en train de détruire Venise. A confondre l’essentiel et le futile, à ne plus savoir regarder la beauté du monde, l’humanité était en train de courir à sa perte.

Je fais le pari que, lorsque nous pourrons de nouveau sortir de nos maisons, aucun vénitien ne souhaitera retrouver la Venise d’avant.

Et j’espère de tout mon cœur que, lorsque le danger sera passé, nous serons nombreux sur cette Terre à refuser de réduire nos existences à des fuites en avant. Nous sommes ce soir des millions à ignorer quand nous retrouverons notre liberté de mouvement. Soyons des millions à prendre la liberté de rêver un autre monde. Nous avons devant nous des semaines, peut-être des mois pour réfléchir à ce qui compte vraiment, à ce qui nous rend heureux."

Peace

Texte proposé par Marie-Claude Ozanne

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Merci aux contributeurs-lecteurs de cette info-liens : Catherine, Catherine, Josseline, Marie-Claude, Régis

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