Il n’est pas nécessaire d’ouvrir bien grand ses oreilles en ce moment pour entendre le chant des cigales. Elles sont bien présentes cet été ces chères cigales, et leur chant est même parfois entêtant, nous privant du silence.
Que se passe-t-il si on prend le temps de s’asseoir dans l’herbe, de sentir la chaleur, le vent, les odeurs ? Que se passe-t-il en soi ?
Tout simplement entendre leur chant, le laisser venir à soi, sans rien en faire d’autre que le recevoir.
Dans un second temps écouter, un peu plus attentivement. Peu à peu le chant s’enrichit et devient chants, dialogues. Les cigales deviennent une cigale et une cigale et une cigale… avec des voix uniques. Il n’est plus alors question de monotonie ou d’envahissement, mais plutôt d’émerveillement devant cette vie en sons, fascinante.
Et surprise, au milieu de ce concert, le timide chant d’un grillon solitaire devient tout à coup audible à son tour, aussi discret soit-il.
Méditation proposée par Aurélie Stepnik